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Arthelius
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Arthelius

VIP-Blog de sally
  • 6 articles publiés
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  • Créé le : 06/04/2005 06:25
    Modifié : 28/08/2005 23:52

    Fille (19 ans)
    Origine : Jura
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    Episode 2: Révélations...

    30/06/2005 23:29

    Episode 2: Révélations...


    Révélations

    Sally venait de prendre son envol. Avouant un besoin vital de chevaucher les airs, elle m'offrait par la même occasion, un spectacle de toute beauté… Y avait-il plus belle vision que de la voir flotter dans les airs, tourner et virevolter ? Je ne pouvais plus détacher mes yeux de peur de perdre le moindre détail de cette balade aérienne. De sa robe ondulait de grands voiles, entre lumière et transparence… Ils semblaient accompagner le moindre de ses mouvements. Mouvements qui étaient l'incarnation même de la grâce et de la beauté. Je retins mon souffle : moi, cloué sur terre, je l'imaginais prendre ma main et me hisser jusqu'au ciel, pour un voyage sans fin… J'essayais de deviner la douceur et la pureté de l'air, à cette hauteur. Un silence apaisant devait sans doute y régner … Je comprenais alors les motivations de Sally. Voler n'était pas seulement un exercice pour se dégourdir les ailes, mais une réelle nécessité : là haut, dans les cieux, le poids de notre mission pouvait enfin disparaître un court instant, remplacé par la légèreté et le semblant d'insouciance que je ne connaîtrai jamais. Mon corps me parut bien lourd et gauche soudainement. Chacun de mes pas sur cette terre mystérieuse avait la gravité de la pesanteur. Il faut dire que nous marchions depuis des heures. Ma force nouvelle était-elle mise à l'épreuve ?
    - Pourras-tu tenir la distance, Etranger ? Me demanda Déziel. Non pas qu'il fut soucieux de ma santé ou bien être… Son esprit pragmatique l'amenait à me tester. Comment aurai-je pu lui en vouloir de remettre en question mon rôle prophétique, alors que j'étais moi-même rongé par le doute et l'appréhension…
    - Je n'en suis pas certain. Sommes-nous encore loin ?
    - Nous sommes presque arrivés. La Poétesse que nous devons rencontrer, habite au sommet de la montagne blanche.
    Déziel n'était pas une créature avenante. Sa froideur et son manque de courtoisie n'appelaient pas à la discussion. Je l'imaginais encore moins en train de s'épancher sur mes doutes et angoisses. Pourtant il fallait que je lui pose la question :
    - Pourquoi allons-nous rendre visite à cette femme ?
    - La Poétesse est bien plus qu'une femme. Elle est un miroir sur l'avenir. Ses écrits ouvrent les portes du futur à celui qui pourra les comprendre. Depuis des années, elle recueille ses visions les plus prophétiques sous forme de poèmes. Si tu es celui que Sally croit, à savoir notre Prince, il devrait y avoir un poème te concernant. Nous devons donc consulter son Livre Des Révélations. C'est la première étape à notre quête de l'épée de Cléador.
    - Tu l'as déjà rencontrée, cette Poétesse ?
    - Humpf… Le Roi Phileas l'a déjà consultée. Sally et moi ne l'avons jamais vue.
    - Comment allons nous la reconnaître alors?
    - Ce sera plus simple qu'il en parait. Elle est à la seule à avoir élu domicile au sommet de la montagne blanche. Personne d'autre n'y vit. Pas d'humain, pas le moindre Ange, et fort heureusement pas le moindre Archange. Excepté celle de la Poétesse, nous y trouverons aucune habitation, même abandonnée. A part quelques plantes, l'endroit est désertique.
    - C'est une montagne enneigée ???
    - Non, loin de là, c'est une montagne composée de rochers, aussi blancs que purs. Son sommet est immaculé.
    - J'imagine que vous ne connaissez pas les joies du ski ? Je réalisais aussitôt le ridicule de ma question. Au plus profond de moi, dans ce monde qui était si loin du mien, je m'accrochais à mes repères terriens… Je cherchais à me rassurer, à me convaincre que cette planète n'était pas si différente de la mienne. Mais de là à penser que les Dragalions pouvaient faire du ski… Je me retrouvais confus et honteux. Ce raisonnement était indigne d'un soit disant héros prophétique.

    A ma surprise, le Dragalion prit ma question au sérieux.
    - Non, me répondit-il. D'autant plus qu'à l'opposé de votre terre, nous ignorons les joies de la neige en général… Arthelius ne connaît pas les saisons. Humpf… Ni printemps, ni hiver. . Notre royaume est cependant composé de plusieurs terres distinctes. Entre autres, Melkior, la terre du château, Maltavere, une terre ou les créatures les plus dangereuses ont élu domicile, et Frozine, la terre de glace.
    - Mais Déziel, vous connaissez donc le froid, la glace et le verglas !
    - Très peu de créatures prennent le risque de s'aventurer à Frozine. C'est une terre qui n'a rien de naturel. Elle a été forgée, il y a fort longtemps, par un sorcier très puissant. Le rituel de création lui demanda tellement de force et d'énergie, qu'il en périt. La légende veut que la glace et la neige en aient conservé son essence magique. C'est une terre en constante évolution. Celui qui s'y hasarde trop longtemps, en ressort à jamais transformé par cette essence magique. Et personne ne peut savoir si le changement en sera bénéfique. Mais cessons là les bavardages pour aujourd'hui... Concentrons-nous sur notre but. Nous devons arriver impérativement chez la Poétesse avant la tombée de la nuit. D'ailleurs, je vais relayer Sally dans les airs. Sa petite balade a duré suffisamment longtemps. Il est de mon rôle de partir en éclaireur, afin de nous assurer qu'il n'y a pas de danger devant et derrière nous.

    Sally posa pied sur la terre ferme. Amusée, et sans doute habituée du caractère particulier de Déziel, elle me demanda s'il n'avait pas été trop rude avec moi.
    - Ne vous inquiétez pas. Il me faut plus que l'humeur d'un Dragalion pour me démoraliser. Je mentais. J'avais envie d'y croire. De croire que j'étais fort et courageux. Croire que je n'avais pas peur de ce qui nous attendait.
    - Je sais que Déziel n'est pas fort sympathique au premier abord, me dit-elle. Mais quand on s'y habitue, on comprend que c'est son seul mode fonctionnement. Il veille sur moi depuis que je suis enfant.
    - Depuis votre enfance ?
    - Oui… La joie de Sally laissa place à un sourire nostalgique. Quand j'étais petite, mon grand frère était la personne la plus importante de ma vie. Nous étions si complices… Il passait des heures à me raconter ses péripéties. C'était un aventurier, toujours prêt à découvrir l'inconnu, à dépasser nos frontières et conquérir le monde. Un jour, il est revenu avec Déziel… Et me l'a offert afin qu'il puisse veiller sur moi, au cas où les choses tourneraient mal pour lui. Son regard s'assombrit. Elle avait les larmes aux yeux. Déziel me protège et m'écoute. Il est à la fois mon meilleur ami, mon allié, mon confident. Sa mémoire infaillible fait involontairement de lui mon archiviste. Mon journal intime en quelque sorte. Il connaît tout de ma vie. Et pourtant, il est aussi froid et distant qu'au premier jour. Parfois, il me fait même un peu peur…
    La tristesse soudaine de Sally que suscitait l'évocation de son frère me peinait sincèrement. Je voulais à tout prix lui changer les idées. J'aurai tant aimé lui faire retrouver son sourire, si radieux, si touchant… Je cherchais alors un sujet de conversation superficiel, léger. Et c'est avec la plus grande des maladresses que j'échouais, en remplaçant un sujet grave par un autre.
    - Sally, je ne peux ôter de mon esprit la remarque de Déziel, concernant votre rituel de résurrection… Il a parlé d'une espérance de vie écourtée. Qu'avez-vous sacrifié pour moi ? Rassurez-moi, vous allez encore vivre très longtemps ? !

    Heureusement, ma question saugrenue et naïve à la fois suscita chez l'Ange un sourire remplit d'humilité
    - Je ne vous ai pas ressuscité, mon Prince. Je n'en ai pas le pouvoir. Je vous ai retourné la vie qui était en train vous quitter. Si votre âme avait abandonné votre corps, il aurait été trop tard pour vous... Non, je n'ai pas le pouvoir de redonner la vie à ceux qui meurent, hélas. Sur ce dernier mot, son regard s'envola très loin de moi, vers un songe, un regret, un sentiment de perte que je ne pouvais comprendre… Seul le Phénix, le peut…Faut-il encore le trouver ! Dit-elle, émue et amère.
    - Humpf ! Ce n'est qu'une légende Sally. Le Dragalion était revenu de son repérage. Tout le monde parle du Phénix, et personne ne l'a jamais vu. Ceux qui affirment le contraire sont de simples démens en mal d'existence. Et ceux qui sont partis à sa recherche n'en sont jamais revenus.
    - Je refuse de croire cela… Je suis certaine que si j'en avais eu la force, le courage, j'aurais affronté les terres de Maltavere pour le trouver. Mais je suis un Ange, et quand on est Ange, on sait protéger les autres, veiller sur eux, leur donner aide et soutien…Mais on ne sait pas se battre, dit-elle, la tête baissée, avec un profond regret dans la voix.
    - Tu oublies surtout que tu n'en pas les moyens Sally. Humpf… Tu es sans défense face à l'adversité.
    - Vous aviez raison Sally, Déziel est vraiment dépourvu de diplomatie. Chez nous, à ce stade, nous appelons cela de la grossièreté, lui dis-je, tentant de la sortir de ses sombres pensées.
    - Les Anges sont ainsi. Des êtres bienveillants, qui face au danger, n'ont d'autre recours que de prendre leurs ailes à leur cou, et de fuir le plus vite possible.
    - Ne dites pas cela Sally. Vous êtes courageuse ! Il ne peut pas en être autrement ! Sinon, auriez-vous sacrifié une partie de votre vie pour sauver la mienne ?? Pour cela, je vous en serai reconnaissant éternellement…
    - Qu'est-ce que l'éternité pour un être humain ?
    Elle marquait un point… En même temps, je pris conscience que l'âge de ma bienfaitrice m'échappait. Une chose était certaine : j'étais jeune, je devais avoir 20 ans au maximum. Sally en paraissait dix huit. Dix neuf au mieux. Mais pouvais-je me fier aux apparences ? Je ne savais strictement rien de Sally. En avait-elle vingt, deux cents, ou mille ans ? Comment savoir ? Après tout, le rituel qui m'avait sauvé la vie, avait dans le processus détruit mes souvenirs et mon identité. Comme c'était pratique : j'étais comme une page blanche, livré à une complète inconnue. Elle pouvait donc me manipuler à son aise, et me mener là où elle le voulait, sans que je puisse le moins du monde m'en rendre compte. Après tout, pourquoi aurais-je dû la croire, quand elle affirmait que Phileas, le Roi disparu, était mon père. N'était-ce pas un stratagème afin de s'assurer que je ferai tout pour les retrouver, lui et l'épée ? J'essayais au mieux de ne pas laisser les doutes m'envahir… A défaut d'éléments de réflexion, je décidai de suivre les désirs de mon cœur. Et mon cœur me demandait de lui faire confiance…
    - J'espère que ma remarque ne vous a pas décontenancé, Prince. Ma question n'appelle aucune ironie. Je suis un Ange, et votre conception humaine du temps m'échappe. Nos différences sont nombreuses. Comme vous l'avez sans doute remarqué, notre monde est régit en fonction des levés et couchés de soleils, et la différence de votre monde, nous en avons deux…
    - Nos soleils se relayent, nous apportant la lumière presque continuellement. Nos nuits sont très courtes. Et cela est préférable, s'exclama Déziel ! Les créatures qui se réveillent au crépuscule sont redoutables et sans pitié, humpf… Une fois sortie dans la nuit, ces créatures sont de terribles prédateurs. De purs stratèges, pourvus d'une grande intelligence. Mais pour une raison que nous ignorons, ils n'attaquent qu'en extérieur. C'est pour cette raison que nous devons arriver chez la Poétesse avant la tombée de la nuit, afin de lui demander hospitalité jusqu'au levé du jour.
    - Mais nous n'avons rien à craindre ici, Déziel. Tu m'as confié il y a un instant, qu'aucune créature vivait au sommet de la montagne.
    - Aucune créature vivante, précisa-t-il…

    Après un long parcours, nous apercevions enfin la maison de la Poétesse. Sa structure anarchique mais splendide, était composée d'arbustes qui semblaient très jeunes et robustes. Le feuillage épais de certaines plantes faisaient à la fois office de murs et de toit. Quelques fleurs enjolivaient l'humble demeure, en y apportant une touche de féminité… Nous étions à mille lieux des habitations classiques. Un édifice y était dressé sur la gauche. C'était une grande croix en pierre taillée, ornée d'un joyau rouge.
    - Pourquoi est-elle venue vivre ici, loin de tous ?
    - Parce que son don fait sa malédiction. Me répondit sally. L'histoire veut que sa première vision prophétique fut la mort de l'amour de sa vie. Au début, elle prit cela pour un mauvais cauchemar. Puis la vision se faisant persistante, elle tenta de changer le destin, de rompre avec l'idée de fatalité. Elle mit tout en oeuvre pour sauver la vie de son homme. Malgré ses efforts, le destin reprit son dû. Son tendre et doux amour perdit la vie dans ses bras... Au-delà du choc de cette terrible perte, elle comprit que ses visions ne pouvaient être détournées. Elle voyait l'avenir, mais ne pouvait en aucun cas le changer. Comment vivre avec les autres après cela ? Comment pouvoir aimer à nouveau, s'entourer d'amis, avoir des enfants ? La terreur de s'attacher, en sachant qu'à n'importe quel instant elle pouvait connaître le sort de ses proches, lui était insurmontable. Elle trouva refuge dans la solitude et la poésie… Avec pour seule compagnie, la dépouille de son amour perdu. Cette croix orne sa tombe.
    - Humpf... Ne perdons pas de temps, Sally. Il nous faut le laisser face à son destin. Entre donc, étranger. Nous te rejoindrons quand la Poétesse en aura terminé avec toi…

    Je m'exécutais. Une fois à l'intérieur, je m'attendais à un discours pompeux, aussi court soit-il. J'imaginais qu'elle allait m'accueillir à coup de " Je vous attendais ", ou autre effet théâtral du genre. Il n'en fut rien. Elle était assise, sereinement. Elle me regarda, ouvrit le Livre Des Révélations, et se mit à réciter le poème qui m'était destiné.

    Le frère et la sœur
    Ennemis et amis
    Quand le choix du cœur
    Fait perdre les esprits

    Liquoreux et rouge,
    Il coulera encore
    La pierre animée
    lui brisera le corps

    Armes et larmes se mêlent,
    Une terre sans soleil
    Le froid qui y règne,
    Lui rendra ses ailes

    Le feu fera fondre
    Sa mort et sa tombe
    La guerre y trouvera
    Son plus grand soldat…

    - Mais quel rapport avec l'épée Poétesse ??? Lui demandais-je, certain de rien y comprendre, et persuadé que ma question essentielle allait m'apporter un début de réponse… La Poétesse tenait le livre ouvert, près de sa poitrine. Elle reprit la lecture, comme si elle ne m'avait point entendu.

    Le regard humain
    Ne porte pas très loin
    L'archange aguerri
    En fait son profit
    Ce n'est pas un lieu
    A portée des yeux
    Le chemin est…

    - Attention !!! Hurla Sally depuis le perron de l'habitation.
    Le regard précis de l'Ange blond avait su saisir un danger qui m'échappait. A peine eut-elle crié, qu'une flèche enflammée se planta dans le livre des révélations. Elle traversa le cuir de sa reliure, le papier jauni de ses pages et termina son parcours dans la poitrine de la Poétesse. Le livre prit feu aussitôt, perdant ainsi les indices indispensables à notre quête… Je n'avais pas le temps de m'en soucier. Je devais réagir face à une situation hautement délicate : arracher la flèche et lui risquer une hémorragie mortelle, ou regarder la Poétesse brûler vivante sous nos yeux. En fait, je n'avais pas le choix. D'un geste sur et rapide, je retirai l'objet acéré et brûlant de son thorax, pour le jeter, loin d'elle. Le livre enflammé y était toujours accroché, comme une proie misérablement harponnée. La Poétesse hurla de souffrance. J'aurais tant voulu la sauver. Mais j'avais une autre priorité : protéger Sally ! Je me précipitai à l'extérieur. L'archange qui avait tiré la flèche ne tarda pas à se présenter. C'était un éclaireur. Malheureusement, il n'en était pas moins guerrier pour autant. Je n'avais aucune arme, aucune expérience. Mais étrangement, j'étais à mon tour, prêt à sacrifier ma vie pour Sally. L'Archange me lança un regard diabolique et satisfait. En un éclair Déziel se précipita sur la croix du défunt. Je n'aurais pas cru un instant que la petite créature qui nous accompagnait, était capable de ce qui allait suivre. Le Dragalion ouvrit la gueule, affichant ses dents aiguisées… Ses yeux jaunes brillaient de tout feu, ses écailles se hérissaient, tel un poison de combat. L'Archange se tourna vers lui. Je ne comprenais pas la tactique de Déziel. Il aurait très bien pu prendre l'Archange à la gorge. Au lieu de cela, il oscillait la tête de gauche à droite, donnant de grands coups de gueule sur la croix. Le bruit crispant de ses dents sur la pierre me donnait la chair de poule. L'Archange lui, comprenait avec terreur ce qu'il se passait, il saisit une flèche de son fourreau, mais il était trop tard. Un jet de flamme jaillit de la gueule de Déziel, faisant mouche aussitôt. L'archange poussa un cri strident, proche de celui d'un aigle royal. Par réflexe, il prit son envol. Mais le feu dévorait déjà ses ailes… Le regard de Sally illustrait sa peur concernant Déziel. Une Peur qu'elle évoquait quelques minutes avant. Elle avait déjà dû assister à ce genre de situation… Par le passé, le Dragalion l'avait certainement protégée des divers prédateurs. Mais c'était sans doute la première fois qu'il attaquait un Archange… Ce dernier tomba du ciel comme une comète. Il était bel et bien mort. L'odeur qui se dégageait de son corps me fit honteusement penser à celle d'un poulet trop cuit.
    - La maison de la Poétesse a pris feu ! Me prévint Sally.
    Je me précipitais à l'intérieur, en dépit de l’incendie. Je pris la jeune femme dans mes bras, afin de la sortir des flammes.
    - Non, me supplia-t-elle. Laissez-moi ici.
    - Pourquoi Poétesse, pourquoi…
    - Je savais que j'allais mourir aujourd'hui, et croyez-moi, je… je ne suis pas triste… j'étais plus… plus qu'impatiente à l'idée d'être enfin libérée de… mes visions… de… ce fardeau…
    -Malgré mon immense compassion, je l'interrogeais sur notre devenir.
    - Le livre est détruit, dites-moi ce que je dois- faire. Où devons-nous aller à présent ??
    - Ce n'est pas un lieu…me répétait-elle. Ce… n'est pas un lieu… Ce n'est pas…
    Alors que les flammes dévoraient peu à peu sa maison, la voix de la poétesse s'éteignaient à jamais.
    - C'est fini Prince, on ne peut plus rien pour elle, me dit Sally. Prince, vous m'entendez ? Nous devons fuir immédiatement! J'entends les trompettes de l'escadron ! Les autres Archanges vont arriver dans un instant !!
    - Humpf… Entre leur supériorité numérique, leurs armes et leurs aptitudes au combat, nous n'aurons aucune chance. Mais nous avons un autre problème de taille ! La maison de la poétesse était le seul abri de cette montagne, et…
    - Oh non, s'écria l'Ange blond, la nuit tombe ! Nous sommes perdus !!!



    Commentaire de angel4 (18/08/2006 18:11) :

    salut j'aime ton site angel4 salut




     

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