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Arthelius
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Arthelius

VIP-Blog de sally
  • 6 articles publiés
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  • Créé le : 06/04/2005 06:25
    Modifié : 28/08/2005 23:52

    Fille (19 ans)
    Origine : Jura
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    Episode 5: Le passage

    30/06/2005 23:43

    Episode 5: Le passage


    Le passage

     

    - Déziel, je crois que tu peux cesser de me fixer du regard !
    - Humpf. C
    ’est dans ma nature d’observer. D’analyser. De réfléchir. Et de comprendre…

    La remarque du dragalion me fit frémir. Avait-il vraiment compris mon erreur ? Comment pouvait-il savoir que mes doutes et ma faiblesse avaient eu pour conséquence le sort tragique de Sally

    - Comprendre quoi ? lui répondis-je, faisant mine de ne pas comprendre.
    - Je sais. Le reste importe peu. Alors, si tu le permets, étranger, à partir de ce jour, je t
    ’aurai à l’œil. À chaque instant.
    - Arrêtes de m
    ’appeler étranger ! J’ai un nom… Même… Même si je m’en
    souviens plus ! Répondis-je inquiet et confus.
    - Humpf
    … J’ignore ton nom, étranger, et cela ne m’intéresse pas plus que ma première flamme, dit-il avant de s’élo
    igner dans les airs.
    Je méritais le mépris de Déziel. Mais quand bien même l
    ’incident n’aurait pas eu lieu, son hostilité à mon égard n’aurait pas été moins grande. Le dragalion ne m’appréciait guère. Mais cette fois-ci, il avait une bonne raison de me haïr. Sally risquait de mourir à cause de moi, et si j’avais eu un peu de jugeote, je n’aurai jamais laissé Victor me piéger aussi facilement… Alors que je marchais depuis des heures interminables, je ne cessais de culpabiliser. Je retournais la situation dans ma tête, rejouais le triste scénario qui avait causé la perte probable de l’ange blond. A chaque fois, je m’inventais une issue heureuse. J’en avais besoin. J’avais besoin d’imaginer ce qui aurait pu être, si j’avais refusé la proposition de Victor. Ou encore si j’avais empêché Sally d’ouvrir le coffre, dans lequel se trouvait le viralien qui l’a mordue. Dans un ultime fantasme héroïque, je me voyais lancer une flèche sur la créature, avant même qu’elle n’ait eu le temps de morde. Moi, le pire
    archer que les temps aient connu ! Mais la réalité était autre. Et cette réalité qui me fit retomber sur terre venait du ciel :
    - Sally ! Déjà de retour de votre ronde de repérage ?
    - Oui, mon prince. Déziel a prit le relais pour que je me repose un peu. Mais je ne voulais pas me reposer. Au contraire. Je veux profiter de mes ailes, tant que je le peux. C
    ’est peut-être le dernier jour où je pourrais chevaucher les airs, m’enivrer des hauteurs, me griser du vide… Malgré mes arguments, Déziel a vraiment insisté pour me remplacer en tant qu’éclaireur…

    - Il veut certainement vous ménager

    - Mais je ne le veux pas ! Oh, mon prince, si vous saviez comme j
    ’en ai assez que l’on me traite comme un objet fragile, qu’un rien pourrait briser. Je suis bien moins forte que je le voudrais, mais plus que vous tous ne le croyez. Je lutte et résiste car je crois en vous. Mais je sens déjà les premiers effets du venin. Mes articulations sont douloureuses depuis au moins une heure… La paralysie commence. Je ne veux pas
    - Ne pensez pas à cela. Personne ne veut que vous mouriez Sally. Nous allons trouver le sérum. Nous allons tous faire pour vous sauver.
    - Je n
    ’ai pas peur de mourir, tant que je pourrai mourir la tête haute. Il est un grand honneur pour ceux qui peuvent mourir en héros, en guerrier. Non. Je n’ai pas peur de mourir. Mais pas comme ça. Par-dessus tout, je ne veux pas que vous me voyez ainsi, diminuée, agonisante… au sol !
    Cette dernière remarque de l
    ’ange blond confirmait que l’idée de mort était moins effrayante pour elle, que la perspective de perdre l’usage de ses ailes. J’étais bouleversé à mon tour…
    - Pardon Sally
    … Pardon de ne pas être à la hauteur. Pardon de…
    - Chut
    … Ne dites rien. Vous vous excusez trop. Ce sont peut-être mes derniers instants. Je ne peux pas les gaspiller dans des larmes. Je sais que le viralien m’a fait dire ce que je ne peux plus nier. Ce sentiment est en moi. Bien avant votre arrivée ici. Bien avant notre rencontre. Depuis toujours
    L
    ’ange s’approcha de moi, son souffle devenait court. Le mien aussi. Mon cœur s’affola. Je m’efforçais de me rappeler que l’amour entre les humains et les anges était interdit. Mais entre ma fascination pour Sally, mon affection sincère, et ce goût subtil de l’interdit, je ne pouvais plus résister un instant de plus. Elle prit ma main et leva la tête. Son regard touchait enfin le mien dans une sensation d’infini. Dans un long silence j’approchais mes lèvres des siennes, à moitiés ouvertes, et
    - HUMPF
    … Rien à signaler au nord ! Je vais donc voir s’il en est de même derrière nous.
    Etait-ce mon imagination ou le dragalion se fit particulièrement remarquer? Etait-ce pour mieux nous interrompre ?
    - Je crois que vous aviez raison, mon prince, chuchota Sally. Déziel ne vous aime guère. Il ne faut pas lui en vouloir. Il se méfie de ceux qu
    ’il ne connaît pas… A la base, me protéger est le rôle que mon frère lui a attribué, lorsqu’il me l’a offert. Quand j’étais plus petite, je le prenais un peu comme un animal de compagnie. Mais j’ai bien grandi depuis. En dépit de son étrange caractère, il mérite tout autant le respect que tout être qui vit :j’ai bien tenté de le libérer de sa fonction de protecteur, mais il semble déterminé. Il refuse de reprendre sa liberté. Et je dois avouer que cela m’arrange, car je me suis sincèrement attachée à sa compagnie. Sans lui, je me sentirai très seule aujourd’hui. Je n’ai plus vraiment de famille… Et Déziel, en plus de soulager ma solitude, m’a
    sauvé la vie à deux reprises par le passé. Trois même !
    - Vous n
    ’êtes plus
    seule à présent.
    L
    ’ange me sourit avec la grâce qui lui était propre. Elle passa sa douce main dans ses longs cheveux. Je remarquais qu’elle portait une bague sertie d’un joyau qui présentait un emblème que je ne connaissais pas.
    Sally comprit que je regardais son bijou.
    - Oh, ce n
    ’est pas
    une simple coquetterie, me dit-elle.
    - C
    ’est un emblème familial ?

    - Pas tout à fait

    La tristesse prit possession de son tendre visage. Est-ce que cette bague avait appartenu à son défunt frère ? A mon habitude, je changeais de conversation afin de lui épargner tout souvenir douloureux.
    - Sanctuary !
    - Non, me répondit-elle, ce n
    ’est pas l’emblème du château…

    - Oh, ce n
    ’est pas ce que je voulais dire. En fait, je parlais de notre mission à Sanctuary. En dépit de ma bonne volonté, je crois qu’il est temps d’établir un plan. Je suis parti la rage au ventre, mais… sans la moindre stratégie.
    - Il était temps que tu le réalises, étranger
    … dit le dragalion, revenu de son court périple.
    - Tu me prends pour un idiot, mais j
    ’espère bien te prouver le
    contraire.
    - Au moins, je suis d
    ’accord avec la première partie de cette phrase, humpf

    Déziel était particulièrement remonté contre moi. C
    ’était un mauvais signe. Comment se battre contre une armée d’Archanges, alors que nous n’étions même pas soudés ?? Qu’espérer de ce combat si nous n’avions plus la moindre confiance ? Nous n’étions pas une équipe. Mais dans l’absence de choix, il fallait faire avec.
    - Bon. Si j
    ’ai bien compris, Sanctuary est assiégé. Des Archanges gardent l’entrée principale…

    - Et les entrées annexes, précisa le dragalion. Sans oublier les escadrons qui survolent régulièrement le château, les archers qui surplombent les tours

    - Ne
    … ne nous décourageons pas. Nous devons nous organiser. Etablir un plan de diversion.
    - Ce ne sera peut-être pas la peine, mon prince
    …Lorsque nous étions enfant, mon frère et moi aimions nous amuser près du château et de ses fontaines. Nous nous amusions tellement Parfois à la guerre. Mon frère, Travis, avait toujours une longueur d’avance sur moi. Il faut dire qu’il était l’aîné. Mais je crois que cela tenait plus de son caractère excessif. Il a toujours eu une âme d’aventurier. Toujours prêt à faire les pires bêtises, tant qu’il pouvait dépasser les limites, transgresser les règles, tout était bon pour lui. Il me fascinait, et en même temps, je n’arrivais pas à le suivre dans tout ce qu’il faisait. Sauf ce jour là… Nos deux soleils frappaient très fort. Nous vivions alors une double canicule. Travis et moi pataugions dans une des nombreuses fontaines de l’immense jardin de Sanctuary. Je jouais à la sirène, et lui à Poséidon. Nos ailes sont un obstacle à la nage. Mais ce n’était pas un obstacle insurmontable. Nos parents nous avaient appris à nager, mais si cela n’était pas une chose très naturelle pour nous autres. C’est ce qui intéressa mon frère : dépasser ses limites et explorer un monde inconnu ! Poséidon et la sirène… Ce n’était qu’un jeu. Jusqu’au moment ou Travis se prit un peu plus au sérieux. Il plongea tête la première sous les eaux. Il disparut pendant de longues minutes avant de réapparaître l’air satisfait. Son regard était celui d’un conquérant qui venait de s’approprier un trésor… Je ne sais pas si c’est le hasard, ou si ce fut un signe du destin, mais ce jour-là, il a découvert un passage secret qui mène au château… Un long couloir sous-marin, qui à mi-chemin mène à une petite grotte, histoire de reprendre notre souffle et nous reposer un peu, avant de replonger vers le château. De temps à autres, quand nous voulions êtres seuls pour jouer, ou pour cacher nos trésors d’enfants, nous allions dans cette grotte. Par contre nous prenions que très rarement ce chemin pour aller au château, de peur que nous nous fassions prendre et que l’on dévoile ce petit secret que nous avions promis de garder rien que pour nous. Nous ne l’avons jamais révélé, même pas à nos parents. Mais aujourd’hui je n’ai pas d’autre choix que de rompre ce
    serment.
    - Sally, c
    ’est effectivement un signe du destin. Votre frère n’a pas découvert ce passage pour rien. Aujourd’hui, cela a un sens. Ce secret si bien gardé va vous sauver la vie. Et c’est ce qu’il aurait voulu…

    - Je ne
    … Je ne sais pas
    - Ne perdons pas un instant.
    L
    ’espoir aurait dû reprendre le dessus. Pourtant, malgré cette providentielle solution, mon instinct me hurlait que les choses allaient pourtant mal se finir. Pendant que nous avancions, Déziel, avec sa mémoire exceptionnelle, me décrivait avec précision les pièces et couloirs du château qui mènent à la salle de soin. Après une heure de marche et de vol, nous étions enfin arrivés devant la fontaine.
    - Humpf. Hors de question de vous suivre là dedans. Un dragalion et l
    ’eau ne font pas bon
    ménage.
    - Tu as raison Déziel. De plus, tu es trop
    … bruyant pour m’accompagner. Une fois à l’intérieur de Sanctuary, la discrétion et le silence
    seront de rigueur. De toute façon, tes flammes nous seront plus utiles quand nous reviendrons. Si jamais nous nous faisons prendre ou si nous sommes suivis, tu seras notre dernière chance.
    - Mon prince, je ne me sens pas très bien
    Je ne sais pas si je peux vous accompagner.
    - Mais vous ne le devez pas. C
    ’est trop dangereux. Reposez-vous jusqu’à mon retour, avec l’antidote.

    - Non
    … je ne sais pas si je peux vous accompagner, mais je le veux. Je veux revoir une dernière fois cet endroit qui a conservé mes plus beaux souvenirs. Mon enfance… Ces jours d’insouciance… Et puis il faut bien que je vous guide.
    - Très bien, mais vous resterez dans la grotte alors !
    L
    ’ange acquiesça, avant de me faire signe de la suivre. C’est avec peine qu’elle plongea dans l’eau trouble. Je nageais dans un long couloir, très sombre, puis complètement noir. Je n’y voyais plus rien. De minuscules étoiles apparurent devant moi. C’était Sally qui me guidait. Elles sortaient de sa bouche et scintillaient tout autour d’elle et éclairait notre chemin. Après une minute de nage, nous étions arrivés dans la grotte.
    - Nos chemins se séparent ici, mon ange. Préservez-vous. Ne faites rien que nous puissions regretter. Je reviendrai. Avec l
    ’antidote.

    Je plongeais seul. J
    ’apercevais de la lumière au bout de ce deuxième couloir qui menait à la fontaine intérieure du château. Ce passage était donc bien plus court. Mon cœur battait très fort. Si fort que j’avais peur qu’un archange puisse l’entendre. Lentement je sortais la moitié de ma tête hors de l’eau. La salle dans laquelle se trouvait cette fontaine était splendide, majestueuse, terriblement silencieuse, et heureusement vide. Je prenais appui sur le rebord de la fontaine, avant d’en sortir trempé de la tête au pied. Me souvenir des mots de Déziel… Tout en suivant ses instructions : « Humpf, tu remarqueras dans cette salle, une statue représentant un aigle aux ailes déployées. Tu te glisseras derrière. Tu y trouveras un escalier qui descend vers la salle des armes. Elle y est rarement vide. » Encore une fois, le dragalion avait raison. Un archange s’entraînait au tir à l’arc. Il était si concentré, qu’il ne remarqua… pas ?
    Oups, je pensais trop vite. L
    ’archange se tourna brusquement vers moi et me lança la flèche. Dans un réflexe salvateur je me jetai au sol en roulant vers lui. Je sortis ma dague de son fourreau tout en me relevant. L’archange abandonna son arc au profit d’une épée. « Dague contre épée ». En voilà un combat parfaitement équilibré, pensais-je ironiquement. Il donna un premier coup vers mon torse, que je repliais en arrière afin de l’esquiver. Puis d’un mouvement de droite à gauche, il tenta la décapitation. Mon cou accompagnait le mouvement de son épée : je virevoltais en faisant une pirouette et m’en sortais avec brio. Le court entraînement avec Victor portait ses fruits. A deux mains, l’archange tenta de me planter l’épée dans le ventre, durant le bref instant où je me retrouvais au sol, sur le dos… J’évitais le coup de justesse en me roulant sur le côté, tout en lui sectionnant les tendons arrières de ses pieds. Il tomba comme une pierre. Je me penchais au-dessus lui, le menaçant de ma dague.
    - Qui es-tu humain ? Comment es-tu rentré ici ? me demanda-t-il.
    - Désolé, il n
    ’y a rien de perso dans tout cela, mais je n’ai pas le temps de bavarder avec toi, et je ne vais pas prendre le risque de te laisser prévenir tes petits copains ailés… Lui dis-je tout en l’assommant avec le manche de la dague. J’étais à deux pas de la salle de soin. Je repensais aux paroles de Déziel : « N’oublies pas que nous sommes en guerre. Il y aura sûrement des blessés dans cette salle. Vu leur état, ils ne seront certainement pas aptes à se battre, mais ils pourront alerter des gardiens… »

    Je décidai alors de déshabiller l
    ’archange et de porter sa tenue afin de me faire passer pour l’un d’eux. De face, ils pourront penser que j’ai des ailes repliées, mais vu de dos, je ne ferai pas illusion bien longtemps… Mon cœur battait la chamade. A chacun de mes pas qui m’approchait de la porte, un battement résonnait aussi fort qu’un tambour funèbre. Et c’était à raison : la salle était remplie d’archanges souffrants. Malades ou blessés, ils étaient si nombreux. Le spectacle désolant des conséquences de cette guerre me fit frémir d’horreur. Ils étaient en théorie mes ennemis, mais pourtant je compatissais devant tant de souffrance. Aucune guerre ne devrait faire autant de mal. Aucune cause ne devrait justifier la guerre de toute façon. Il est un pourtant un combat que le mal ne doit gagner. Trop de vies dépendant de moi. Je ne peux échouer. Comment allais-je retrouver l’antidote dans une si grande salle… Une jeune femme brune, à l’air épuisé soignait un archange.
    - Maudite humaine, lui dit-il en lui attrapant le poignet, ne peux-tu rien faire correctement ? !
    Mon sang ne fit qu
    ’un tour. Je comprenais que trop bien que cette pauvre femme était une sorte d’esclave, vouée à jamais à soigner ceux qui la méprisaient… Elle me remarqua. Pouvais-je lui faire confiance ? Elle était humaine après tout. Elle avança vers moi, tout en frottant d’une main son poignet mal mené. Son regard était vide, comme si elle s’était résignée à toute résistance.

    - Que puis-je faire pour vous ? me demanda-t-elle.
    - Heu
    … je… je me suis fait mordre par un viralien… J’aurais besoin d’antidote.
    - Je vous apporte tout de suite. Montrez-moi d
    ’abord votre blessure…
    Mon c
    œur s’arrêta.
    - Allez juste me chercher l
    ’antidote… S’il vous plait.

    La femme peu habituée à ce minimum de politesse et de considération écarquilla les yeux.
    - Vous n
    ’êtes pas un…
    - Chut
    … Je vous en supplie. Aidez-moi
    - Alors aidez-moi aussi
    … Sortez de moi de cet enfer
    - Très bien.
    La jeune femme se précipita vers une armoire, l
    ’ouvra brusquement, et prit l’antidote, tout en faisant tomber la moitié des flacons. Son comportement semblait tellement peu naturel que j’étais terrorisé à l’idée qu’un archange le remarque aussi. Elle tremblait et avait un rictus nerveux teinté de peur. Elle se précipita à nouveau vers moi. Elle marchait trop rapidement. L’archange qu’elle soignait précédemment, lui attrapa à nouveau le poignet.
    - Que se passe-t-il, lui dit-il. Tu as peur. Tu n
    ’es pas comme d’habitude. Où te précipites-tu ainsi ?

    - Je
    … votre chef s’est fait mordre par un viralien ! Je dois lui apporter l’antidote immédiatement, lui répondit-elle en lui montrant le flacon. Et c’est urgent !! Quant à vous, vous feriez mieux de dormir si vous voulez guérir un jour !
    La jeune femme était intelligente. L
    ’archange, gardait ses soupçons, mais ne pouvait prendre le risque d’intervenir ou de l’empêcher de partir. Résign
    é, il ferma les yeux pour se reposer. La jeune femme revint vers moi.
    - Voilà l
    ’antidote. Que
    faisons-nous maintenant, me demanda-t-elle tout excitée.
    - Nous allons sortir de cette salle discrètement. Vous comprenez le mot : discrètement. Vu que je n
    ’ai pas d’ailes, vous allez rester derrière moi afin de couvrir au maximum mon
    dos. Au fait, vous savez nager ?
    - Oui

    - Alors tout ira bien.
    Notre sortie se déroula sans problème. Tout en restant sur nos gardes, nous franchissions la salle qui menait à la fontaine. Je plongeais. La jeune femme en fit autant. Mon c
    œur était à nouveau dans un état d’urgence. J’avais l’antidote. Sally allait être sauvée ! Une fois dans la grotte, je constatais qu’elle avait allumé quelques bougies. Je remarquais des fleurs séchées ici et là, quelques jouets en bois, des pierres colorés… Ceci était le trésor de l’ange blond.
    - Sally, j
    ’ai l’antidote!… Sally, où êtes-vous?
    Malgré les bougies, une partie de la grotte restait plongée dans la pénombre

    - Sally ? Je ne suis pas seul, je suis revenu avec

    - Moi
    … Moi non plus ! me répondit Sally. Sa silhouette se dessinait au fur et à mesure qu’elle sortait de l’ombre. A ma grande stupeur, juste derrière elle, un archange la tenait, la menaçant d’un couteau à la gorge… Je saisissais ma dague.
    - A votre place, je ne ferai pas cela
    … dit l’archange. Oh ! Que je vous rassure tout de suite, ce couteau sur sa gorge, ce n’est pas pour la tuer. C’est juste pour la… contrôler !

    L
    ’archange et Sally avancèrent vers moi.
    - Avant, elle m
    ’écoutait et me respectait. Mais maintenant, elle me désobéit, rompt notre serment… C’est vrai, dit-il s’adressant à Sally, tu m’avais promis de ne jamais révéler notre petit secret… Le passage

    L
    ’archange releva le visage vers moi.
    - J
    ’ai tout fait pour la protéger d’elle-même. Mais bon… Depuis que j’ai déclenché la guerre, Sally joue les rebelles et n’écoute plus du tout son grand frère. Je vais devoir sévir.



    Commentaire de morales (27/09/2005 01:50) :

    super ton blog il est bien organisé...




     

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